Malgré toute la communication autour du thème de la prévention des violences sexuelles et sexistes dans le sport, ils et elles n’étaient qu’une quarantaine de responsables d’associations sportives présents (dont Alain Raimbault et Raymond Baudour pour le Stado Tarbais Athlétisme) dans l’auditorium de la CCI pour partager sur ce délicat sujet.

Le témoignage, lourd, sombre,  d’Angélique Cauchy a révolté l’auditoire. Jeune joueuse talentueuse de tennis, elle a subi entre ses 12 et 14 ans les sévices sexuels de son entraîneur. Tout le monde savait au sein de son club dans le Val d’Oise mais personne ne parlait…

Une recherche sur le web vous en dira plus sur cette femme qui s’est libérée (de son mutisme) à 27 ans et qui, à la suite d’une longue procédure, a envoyé avec d’autres anciennes joueuses de tennis, son agresseur pour 18 ans derrière les barreaux.

Outre Angélique Cauchy, Claudie Rozé du Service Départemental de l’Engagement, de la Jeunesse et des Sports (SDJES 65) a évoqué toutes les procédures pour alerter de tout comportement déviant alors que le vice-procureur Julien Michel a détaillé « ce que prévoit la loi » et les obligations légales (articles 40, 434-1, 434-3).

Le lien ci-dessous détaille les différentes interventions. Des documents seront présentés aux animateurs et entraineurs du club « pour une meilleure protection des enfants et des encadrants »

25 Mars prevention des violences sexuelles et sexistes (canva.com)