Je ne sais pas si ce proverbe a permis à nos jeunes licenciés de mûrir en cette journée du dimanche 27 septembre, ce qui est sûr à défaut d’avoir contracté la Covid-19 en respectant (en apparence) les consignes diffusées par haut-parleurs sur le stade de Rodez, ils n’échapperont pas à un état grippal dans quelques jours pour être restés des heures sous une pluie glaçante.

Sept heures du matin, départ de nos 8 jeunes. Trois heures de route plus tard, arrivée sur site, 5 degrés, un plafond à ne pas permettre à un parachutiste de sauter (les initiés comprendront), la pluie et le vent qui nous quitteront plus. Une journée de reprise à oublier.

C’est à ce moment que les mauvaises pensées vous traversent. Le CDA65 est resté dans une profonde léthargie depuis le confinement de mars, ne propose rien à ses athlètes depuis le déconfinement obligés désormais de voyager en Occitanie pour rechercher des compétitions que nous ne pouvons pas (que nous souhaitons pas) organiser sur notre département. Pour autant, depuis juin,  une grande majorité des CDA de notre vaste territoire régional sont réactifs en programmant des compétitions.

Pour autant, 12 de nos officiels se sont déplacés, eux, aux championnats de France à Albi, pour prêter main forte, il y a une quinzaine de jours, aux organisateurs tarnais. Bizarre, vous avez dit bizarre.

Il ne faudra pas s’étonner si nos athlètes chercheront ailleurs, dans d’autres activités sportives, une autre façon de s’exprimer.

Ne soyons pas mauvaise langue, dans un élan de grande bonté, le CDA65 financera ce dimanche 4 octobre un à deux bus pour que nos jeunes BE et MI se déplacent à Castres pour un challenge qui n’apportera pas grand-chose. Ayons une pensée pour les Lourdais qui feront, les premiers, un réveil plus que matinal pour un départ à 6 heures avant de venir sur Tarbes et Séméac récupérer d’autres athlètes locaux et s’en aller pour 2 heures 30 de route. Une compétition à Tarbes aurait été bien plus efficace et moins coûteuse pour le CDA65.

Une fois toutes ces mauvaises pensées dites (et écrites), il a bien fallu motiver nos huit athlètes qui ont essayé de mettre en application, sans grand succès, les gestes techniques répétés aux entraînements, transis qu’ils étaient, les muscles frigorifiés par les longues attentes en attendant de lancer ou de sauter, se protégeant comme ils le pouvaient sous un parasol ou emmitouflés dans leur vêtement.

Ines Thiolière a tiré son épingle du jeu en terminant à la 2^e place du triathlon BEF (80 points – R4 – record personnel) et en améliorant ses performances au 50m, au poids et à la longueur. Wahid Ziani-Cartier termine 3^e en BEM (76 points- R5) devant Baptiste Bourgeois (75 points-R5). Thomas Rabot totalise 48 points pour son premier triathlon en extérieur.

Les minimes Marie Gayet et Alice Rabot comptabilisent respectivement 58 points et 53 points en améliorant quelques performances personnelles. Les minimes Loïc Moreau et Sydney Capel n’étaient pas dans un bon jour mais on les comprend.

Une compétition à oublier…

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