Jean Gabin, acteur français que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître, sauf à porter intérêt à sa filmographie, enregistre en 1974 la chanson « Maintenant je sais ». Nous retiendrons seulement la phrase  « je sais, je sais qu’on ne sait jamais ». Cet homme, fort en gueule, aurait sans nul doute contribué à la somme des incompréhensions notables lors de cet épisode malheureux du coronavirus.

Tout le monde croit savoir : la ou le Covid-19 ; confinement il fallait ou il fallait pas ; l’essai clinique Discovery efficace ou poudre aux yeux ; le vaccin trouvé dans moins de 2 ans, dans 5 ans, dans 10 à 12 ans comme toutes les autres vaccins ; la polémique sur la chloroquine en début de maladie ou pour les cas les plus graves ; anti viraux ou anti inflammatoires ; professeur Raoult druide ou charlatan ; les 63 plaintes contre le gouvernement à tort ou à raison …En clair, beaucoup parlent pensant savoir alors qu’ils savent bien peu.

Alors bien sûr, nous les sportifs, nous nous attachons à notre pré carré, celui du sport en général et de l’athlétisme en particulier. Alors que la FFA dénonçait le maintien des Jeux olympiques, soutenait le maintien des championnats d’Europe (à Paris), que les organismes de tout niveau nous assènent de documents, recommandations à plusieurs dizaines de pages, en attendant la « Décattitude » du DTN ; nous les clubs, nous essayons de reprendre une activité athlétique. Pour cela il faut que la piste d’athlétisme (celle du stade Maurice Trélut) puisse être accessible. Le président de la FFA a donné le ton, il y a deux jours, en sollicitant l’association des maires de France pour une réouverture des stades.

L’objectif à ce jour est maintenu au 2 juin dans la plupart des villes, comme à Tarbes apparemment. Des raisons qui nous échappent. Mais ce qui est sûr, c’est que, par manque de communication, « je sais que je ne sais pas… »

La déclaration du président de la FFA, ICI