C’était il y a fort longtemps…M. Maïs organisait annuellement un stage d’oxygénation à La Séoube, au-dessus de Sainte-Marie-de-Campan, pour les athlètes de la section d’athlétisme du Stado.

En juillet 1972, pour la deuxième année consécutive, des athlètes se retrouvaient pour 5 jours dans le cadre d’un séjour sous tente, en pleine nature, à 1050m d’altitude, dans un environnement où la pollution n’existait pas (du moins c’est M. Maïs qui l’annonçait). Pour vivre avec un minimum de confort, il était recommandé d’apporter avec soi : vêtements chauds, vêtements de pluie, tenue de sport, éclairage, nécessaire de table et de toilette. M. Maïs préconisait même pour les adolescents que nous étions de prendre le rasoir mécanique car il n’y avait pas d’électricité sur place. Il n’y avait pas (aussi) de robinet d’eau chaude mais seulement l’eau de source pour la toilette matinale. Le menu sportif journalier était agrémenté par quelques truites pêchées par Marcel Mansieux, voire par des cèpes et giroles ramassés ici et là.

Sur un vieux cahier, les noms sont consignés année après année (jusqu’en 1980) :

1972 : Cluzel, Laharrague, Drouillet, Baudour, Kramer, Lay, Simone, Roux, Aguirre, Battault, Charles, Hemery, Fondevila, Brumont, Ballorca, Larroudé

1973 : Vives, Aguirre, Cardeilhac, Laharrague, Lapeyre, Panhaleux, Saint Martin, Ballorca, Rudiger, Baudour, Hemery, Fondevila…

Tous ces adolescents (jeunes filles et jeunes hommes) s’organisaient, jour après jour, pour couper du bois (pour le feu de camp à la veillée), élaborer les repas, laver la vaisselle à l’issue, etc…Une totale liberté sous l’œil bienveillant mais toujours présent de nos dirigeants (Maîs et Mansieux) !

De nos jours, il serait impossible d’organiser ce type de séjour : trop de contraintes, trop de normes administratives à respecter. Pour autant, que de souvenirs pour les jeunes que nous étions et… de rares photos pour attester de ces moments d’insouciance.

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