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Samedi 11 mars : la
découverte du parcours proposé aux marcheurs dans le cadre des championnats de France
des 20 et 50 km a laissé perplexe l’entraîneur et les deux marcheurs.
La place dominante et
centrale où trône, sur son cheval, Napoléon 1er, premier empereur des
Français et fondateur de la ville en 1804, est charmante. Le circuit empruntera
les quatre côtés sur 400m puis, par une artère perpendiculaire et commerçante,
les athlètes glisseront sans effort sur une légère pente de 300 mètres pour
arriver au point le plus bas, là en un demi-tour, ils remonteront sur la même
distance vers la place « tout là-haut »…
50km = 50 tours d’un km
soit 50x300m = 15000m soit 15km en montée. Vous ferez le calcul pour les 20km !
Dimanche 12 mars :
le ciel est chargé, prêt à déverser le trop plein accumulé dans la nuit. 7h50,
dans 10 minutes, le départ du 50km. Tout est prêt sauf les tables de
ravitaillement oubliées apparemment par les services de la ville. Tout rentre
dans l’ordre, dans la pagaille, à quelques minutes du coup de feu.
Ils sont 17 marcheurs à
prendre le départ. La Polonaise, tant attendue, ne fera pas le déplacement. Les
premiers tours s’enchaînent. Dimitri est facile…c’est le début ! 6 minutes
au km, voire un peu moins. Les juges sont intraitables et les premières palettes
pour jambe non tendue sont présentées. A 10h30, 18 cartons rouges sont
comptabilisés sur le tableau du secrétariat et trois marcheurs masters sont
déjà éliminés. Cela ne rigole pas ! Nous sommes bien loin de l’ambiance « bon
enfant » qui peut régner sur nos compétitions régionales où mettre un
carton rouge devient désormais un cas de conscience pour certains juges.
Au même moment, Dimitri
vient de franchir la moitié de son kilométrage total : 25km en 2h30 – 10km/h
Le contrat est toujours respecté mais cela se complique. Non pas parce qu’il a,
lui aussi, un carton rouge pour jambe non tendue mais il est déjà sérieusement entamé
par son effort. Il y a des jours sans et apparemment c’est le cas ce jour des
championnats de France.
Lentement, les tours se
feront de plus en plus longs. Le faux plat devient désormais une « montagne »
à gravir. N’étant pas spécialiste du trail, Dimitri est désavantagé. L’objectif chronométrique ne sera donc pas
tenu pour cette première mais le marcheur continuera, sans faillir. Deux autres
palettes de deux juges viendront réveiller Dimitri car sa technique de marche
est défaillante. Les accompagnateurs donnent de la voix pour conseiller,
encourager, pousser l’athlète mais ce dernier semble bien hermétique à toutes
propositions. De plus, à partir de 11h00, il pleut et en Vendée vaut mieux
avoir une protection.
Au 40e km,
après 4h11 de marche et alors que le premier est arrivé depuis peu, Dimitri se
doit d’arriver au terme de l’exercice périlleux qu’il s’est imposé. Un athlète
s’est arrêté, un autre encore a été disqualifié. De 17 marcheurs, ils ne sont
plus que 12 et les premiers franchissent les uns après les autres la ligne d’arrivée.
Il faudra à Dimitri 1h17’ d’efforts supplémentaires pour clôturer les 10
derniers kilomètres. Un chrono de 5h 28’ 44’’, soit un nouveau record
départemental MAsters et M45 et une place de 11e au classement
général. Dimitri a fait l’effort de tendre la jambe comme le stipule le
règlement jusqu’au bout et il a échappé à la sanction suprême. Il franchit la
ligne d’arrivée à la 3e place Masters. Aussitôt, il est attendu sur
le car podium, se voit remettre la médaille de bronze. Emu par l’évènement, exténué
par l’effort, devant les accompagnateurs du club et en présence du nouveau président
de la FFA et celui de la commission
nationale de marche, Dimitri se souviendra longtemps de la beauté de notre hymne
national.
Pendant ce temps-là, à
8h25, notre senior Ludovic Hadula se prépare au départ du 20km. Notre champion
Diniz est sur la première ligne et son départ ne souffre d’aucune discussion.
Il est bien le n°1 de la marche en France.
Ludovic part
raisonnablement, sur ses bases, 4'45 au kilomètre. A « mi-course » le
chrono est respecté. Diniz a déjà abandonné au 6e km laissant le n°2
français filer vers la victoire. La fin de l’épreuve sera plus chaotique pour
Ludovic, les chronos sont bons mais ce n’est pas suffisant à ce niveau de la compétition – l’entraîneur
et le marcheur en avaient conscience avant le championnat de France. Ludovic s’est
accroché pour terminer en 1h36’32 – performance de N3 – à la 13e
place au général, mais aussi et avant tout, 10e du classement
national (3 étrangers dans les 13 premiers). Pas mal pour un athlète qui n’a
pas les possibilités de s’entraîner au mieux de ses capacités. Il y a des choix
à faire et l’avenir professionnel est bien plus gratifiant qu’un avenir
hypothétique d’athlète.
Quoi qu’il en soit,
belle mais pluvieuse sortie en pays vendéen qui a resserré les liens des
marcheurs du Stadoceste Tarbais Athlétisme.
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Très belle participation