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Nos grands anciens, de moins en moins nombreux, ont une bonne perception de l’athlétisme à Tarbes à partir de 1940. D’autres, plus jeunes, détiennent une vision contemporaine de notre discipline de 1963 à 2016. Mais qui s’est interrogé sur les sociétés et cercles qui ont permis à des jeunes gens de s’initier à la course, au saut, au lancer et même à la marche athlétique entre 1900 et 1935 ? Les sociétés de l’époque pratiquaient avant tout les sports athlétiques : activité physique fourre-tout, où s’entremêlent préparation militaire, rugby et football mais pas que…
Les recherches aux archives départementales (classement 4M 122-127-126-128), aux archives municipales et à la bibliothèque nationale de France (site internet Gallica) ont mis en évidence que certains clubs à Tarbes entre 1880 et 1910 proposaient une pratique sportive clairement identifiée notamment le vélocipède au Véloce-Club Tarbais (La revue athlétique de décembre 1891), la gymnastique (La Bigourdane 1891). Toutefois une grande majorité de ces sociétés tarbaises déposait des statuts dont le but était orienté uniquement sur le développement de la culture physique, l’affermissement de la santé par des exercices de gymnastique et d’escrime mais aussi avant tout sur la préparation des jeunes gens au service militaire, le maniement du fusil, les manoeuvres. Pour cela, la gymnastique, le tir, l’escrime étaient donc souvent au programme, sans oublier l’étude du clairon comme cela a été le cas à la Bigourdane.
D’ailleurs, l’implication de l’armée et notamment celle des régiments présents sur la garnison de Tarbes (notamment le 24e régiment d’artillerie et le 53e régiment d’infanterie) n’étaient pas négligeables dans l’organisation de ces sociétés sportives. Nous passerons sur les officiers d'active (avec autorisation du commandement) et de réserve qui intégraient souvent les conseils d’administration pour nous attacher aux demandes spécifiques des présidents des sociétés auprès des autorités militaires locales pour solliciter régulièrement la présence de maîtres d’armes (escrime), de formateurs clairon, de personnel ayant une pratique de la gymnastique.
L’agrément par le ministère
de la guerre était souvent recherché par les sociétés ouvertes vers la
préparation militaire. En effet, le ministère, par l’intermédiaire du général
commandant le 18e corps à Bordeaux, allouait gratuitement des
cartouches aux sociétés de tir, ce qui n’était pas négligeable financièrement.
L’exploitation des statuts
de l’époque dénote d’ailleurs le caractère ambivalent entre armée et sociétés
sportives. Pour preuve, il était généralement notifié que :
-
Si
la société devait adopter un costume, il devrait différer de la tenue militaire
-
Il
est interdit d’employer pour les grades les insignes distinctifs adoptés dans
les armées de terre et de mer.
- L’attribution de médailles ne devra en rien ressembler aux décorations nationales ou étrangères.
Il ne faut pas s’y tromper, la définition de l’athlétisme du 20e siècle (1901 à 2000) ne correspond plus à celle de la fin du 19e siècle (1870-1900). Pour s’en convaincre, il faut exploiter l’article sur la vie athlétique (hebdomadaire « L’athlète » n° 10 du 16 mai 1897) qui évoque avant tout force physique, haltères, lutte… Alors qu’en 1906, « Les sports modernes illustrés » présentent sur le même sujet course à pied, marche, mais aussi lancers et sauts, activités athlétiques surtout en vogue dans la capitale depuis une quinzaine d’années.
En effet, selon le site Wikipédia, le 20 novembre 1887, les dirigeants de deux clubs parisiens, le Racing Club de France et le Stade français, décident de créer une fédération d'athlétisme : l'Union des sociétés françaises de courses à pied (USFCP) qui organise d’ailleurs le 29 avril 1888 ses premiers championnats nationaux. L'USFCP accepte rapidement d'autres sports en son sein et le 31 janvier 1889, prend le nom d'Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques (USFSA).
Dès sa création, l'USFSA se distingue
dans la lutte contre le professionnalisme sportif, particulièrement en
athlétisme, et impose sa vision comme modèle pour longtemps. Elle organise les premiers championnats de France en
1888 avec quatre épreuves au programme : 100 m, 400 m, 1 500 m
et 110 m haies.
Les seuls représentants à ces championnats sont issus des clubs parisiens.
La province mettra quelques années de plus pour s’adonner à cette discipline.
I – Les sociétés tarbaises
A suivre…
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